Sous peine de passer à côté du propos, on ne peut séparer 1 & 2, qui forment un bloc indissociable. Autant la 1ère partie paraîtra ludique, autant la seconde se révèle plus explicite en ce qui concerne les intentions du réalisateur. Il s’agit rien de moins qu’une dénonciation en règle des conventions idéologiques bien-pensantes et autres hypocrisies moralisatrices de la société. Rien n’échappe au regard impitoyable de l’auteur qu’on cherche à bâillonner : d’où ce brûlot sans concession (malgré tout le battage publicitaire qui l’entoure, mais qui révèle en fin de compte ce qu’il a toujours été au fond, un leurre) Ne reste que le sexe nu qu’on n’en finit pas ici de découvrir dans tous les sens, cette violence sourde installée au cœur des êtres, l’envers même de leur souffrance. Encore faut-il en soutenir jusqu’au bout la vision. Ne pas s’étonner non plus que le film se termine comme il a commencé, dans le noir. Tant pis pour ceux qui aiment se faire conter des histoires.
Un problème avec votre adresse de courriel nous empêche de communiquer avec vous. S.v.p., consultez Mon Compte pour corriger.
Veuillez choisir un nom d'utilisateur pour signer vos commentaires. Que des lettres, chiffres, trait d'union ou point. Minimum 4 caractères.
Votre âge et sexe :
Nous publions tous les commentaires, sauf abusifs, à notre discrétion.