Film à l’image de son personnage principal, plutôt schizophrène et refermé sur lui-même. Il y a bien une trame narrative, mais elle aussi s’effrite au fur et à mesure. L’impression de flotter nulle part, de demeurer à la surface, dans l’attente que quelque chose se déclenche, qu’on sent poindre, mais qui n’ose dire son nom. En attendant on pratique la course en groupe, comme une sorte de cocon protecteur dans lequel se fondre. La réalisation toute en grisaille aurait pu être intéressante, mais à l’image de Sarah la réalisatrice semble manquer de poigne, l’air de trop se retenir, à moins qu’elle ne se révèle aussi butée et têtue dans son cheminement. Pas certain en ce qui nous concerne, comme Antoine dans le film, qu'on veuille la suivre jusqu’au bout.
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