Arthur Miller a réussi un coup de maître avec cette histoire de sorcellerie. On la retrouve dans les livres, au théâtre, et sur grand écran. Il voulait critiquer le maccarthysme (1950) qui restreignait les libertés individuelles au nom de la lutte anticommuniste. Les mouvements religieux, qui occupent une bonne place dans l’histoire américaine, sont bien représentés dans ce film. Le XVIIe siècle, avec ses costumes et bâtiments, nous est offert dans le village de Salem. Le maccarthysme n’existe plus, mais lui a succédé le Patriot Act et il semblerait que la Prohibition (Al Capone) était aussi influencée par les sectes religieuses. Ce film est donc relié aux grands mouvements de conservatisme de la société américaine. Il nous est présenté sous la forme d’un film juridique dans lequel la religiosité de l’époque fera des ravages. Les comédiens travaillent d’une façon un peu théâtrale. Elles sont peut-être un peu trop longues ces accusations de sorcellerie sans preuve.
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