Jusqu’où mène l’obsession de la pureté? Voilà ce que nous raconte 'Le Ruban blanc' qui se passe dans un petit village allemand, juste à la veille de la première guerre (Ce que deviendront vingt ans plus tard ces enfants? L’Histoire nous l’apprendra assez tôt) Tourné en noir et blanc, en plans fixes, sauf une fois pour un panoramique comme une danse de la mort, le film se révèle d’une rigueur exemplaire. Il y règne un climat angoissant qui devient vite malsain. Pourtant rien n’est montré, suggéré plutôt, ce qui rend le propos encore plus percutant (certains dialogues sont à couper le souffle) Une dernière image nous montre les paroissiens réunis au temple comme pour une ultime photographie, celle d’un monde qui s’évanouit, sombre peu à peu dans la nuit dont il faut bien avouer (à voir la renaissance aujourd’hui des obscurantismes) nous ne sommes toujours pas sortis.
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