Il s'agit du film le plus achevé d'Émond, peut-être pas son plus dépouillé mais certes son plus épuré. La ville de Québec filmée comme jamais on ne l’a vu jusqu'ici. Seul petit bémol, la musique un peu trop appuyée par moments, omniprésente même, on aurait préféré un plus de silence. Un motif sous-jacent traverse l'œuvre – celui du suicide – très bien « traduit » ici de façon concrète sur l'écran grâce aux poèmes de Stachura. A remarquer l'épisode polonais au début, très touchant à force de simplicité justement. Le dernier plan nous montre une porte entr'ouverte sur le dehors, à l'image même de ce film partagé entre l'ombre et la lumière.
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