En 2011, l'arrivée d'UBER et son application pour chauffeurs ont créé de l'emploi, notamment chez les jeunes de banlieue. Mais avec le temps beaucoup ont vite déchanté. D'abord, il y'a eu la baisse des prix, une uberisation du travail, des heures accumulées pour suffire à peine à payer les factures. Des contrôles de police à répétitions. Une demande exigeante de la part des clients d'un luxe démesuré pour une course parfois à cinq euros. Ensuite la bataille que livrent les taxis contre la prolifération des VTC en général et contre UBER, dont beaucoup de chauffeurs sont des dommages collatéraux. Karim, est l'un d'entre eux, 37 ans, il est chauffeur VTC en instance de divorce, il a contracté une somme de 25 000 auprès d'un homme peu scrupuleux pour acheter sa voiture, une berline noire dans laquelle il dort. Ses cauchemars sont ponctués d'inquiétudes et d'accidents. Aujourd'hui, l'échéance arrive à son terme, son créancier lui réclame cette somme, Karim ne les a pas. Cependant, il a 7 jours pour rembourser sa dette...
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